La chambre des enfants

Chu hésita un moment puis se décida à entrer dans la pièce. Elle poussa doucement la porte pour ne pas la faire grincer et s'avança dans la pièce. Elle resta de longues minutes à regarder les meubles autour sa main sur sa bouche en signe d'étonnement. Puis son regard se figeât sur les deux petits lits. Elle s'avança enfin vers eux et laissa ses mains parcours le bois travailler avec soin et amour. Il n'y avait pas de doutes possible. Tout cela ne pouvait qu'être son œuvre. Il avait travaillé en secret pour tout réaliser. Les finitions étaient si parfaite et au travail on ressentait l'amour que son tendre aimé éprouvait déjà pour leurs enfants. Chu était submergé par l'émotion et ne savait plus si elle avait envie de rire ou de pleurer de joie.

Pleurer quand on est heureux voilà bien une bizarrerie féminine pensa-t-elle en essuyant quelques larmes de joie

Tout en continuant à regarder les deux petits lits Chu ni tînt plus et appela son tendre amour.

Mon amour tu peux me rejoindre dit-elle d'une voix forte mais sans crier.

Chu senti soudain les lèvres de son amour dans son cou qui l'embrassait et ses bras qui la serrait dans une étreinte où elle s'abandonna pendant de longues minutes. Elle aimait infiniment ces moments de tendresse car elle se sentait si bien. Entendant ses paroles, elle desserra légèrement l'étreinte de ses bras et se retourna pour le regarder intensément. Elle avait peine à contrôler son émotion mais parvint à se maitriser suffisamment pour parler dune voix douce.

Oui mon amour je t'ai appelé car je voulais te remercier pour tout ça dit-elle en désignant la chambre d'un revers de main. Tu ne peux pas imaginer ce que cela représente pour moi. Tu me comble chaque jour un peu plus et je ne suis même pas sûr d'arriver à te donner un dixième de cet amour. Et pourtant je n'ai qu'un souhait, qu'un seul vœux. Faire de toi l'homme le plus heureux qui soit en t'offrant tout mon amour.

Chu se rendit compte qu'elle avait recommençait à laisser échapper une larme dû à l'émotion. La dernière fois qu'elle avait pleuré c'était lorsqu'elle avait du se séparer de sa jeune sœur il y a des années. Depuis elle avait toujours pris sur elle de ne plus laisser échapper ce type d'émotion. Aujourd'hui elle n'avait plus envie de réfreiner ses émotions surtout devant l'homme qu'elle aime.

C'est bête non voilà que je pleure alors que tu me comble de joie dit-elle en essuyant les quelques larmes qui avaient roulé sur ses joues. Gracias por quererme tanto y de hacer tanto para nosotros. Te prometo hacer todo siempre para hacerte feliz y de quererte siempre

L'enlaçant Chu embrasse fougueusement son amour et se serra dans ses bras.

Chulada se senti de mieux en mieux et les forces lui revenaient rapidement avec la nourriture qu'elle avait ingéré. Elle resta encore quelques instant dans les bras de son amour et se décida à se lever en entendant ses enfants la réclamer. Elle les allaita ses amours consciencieusement, les changea et les recoucha. Elle se retourna vers son tendre amour et lui sourit afin de le rassurer complétement.

Mon ange je vais aller dans la chambre la ranger un peu et me préparer. Tu devrais mettre un peu en ordre le salon je penses. Ne t'inquiète plus pour moi. je vais bien mieux maintenant et je serais plus vigilante pour toi et nos enfants.

S'approchant de lui elle l'embrassa avec une infinie tendresse. Elle le regarda résistant à l'envie de plus mais ce n'était pas possible pour le moment et sortie de la chambre des enfants.

Riebben après s'être levé et après avoir fait sa toilette, alla trouver ses enfants dans la chambre. Il s étaient déjà réveillés et attendaient avec impatience que leur mère vienne leur donner le sein.

Désolé mes petits anges, mais aujourd'hui c'est a moi de m'occuper de vous... Ce ne sera pas facile, mais je vous promets qu'on va s'en sortir.

Il prit Adonis dans ses bras et donna un biberon préparé par avance par son épouse à Esperenza. Ceci lui permis d'habiller Adonis en toute tranquillité. Ensuite, il fit de même avec Esperenza. Dès qu'elle eut fini de boire son biberon, il l'habilla et tendit un biberon à son fils...

Il transpirait déjà de bon matin et se dit que la journée ne faisait que commencer.

Une fois les deux enfants prêts et habillés chaudement, il décida de se rendre à son travail pour finir la barque qu'il avait commencé. Il prit suffisamment de biberons pour tenir la journée, car il savait qu'il devait aussi passer au bureau de l'église pour continuer la pastorale de Kayssy et il semblait que Pitchoune voulut lui parler également.

La Petite troupe se mit en route ...

Chulada entra dans la chambre des enfants et vit que Adonis se hissait comme il pouvait sur ses pieds dans son lit en s'aidant des barreaux et du rebord du lit. Esperanza elle était éveillée mais attendait patiemment sa mère assise dans une position un peu bancale. Chulada sourit et prépara rapidement la chaise et prit son fils dans ses bras. Elle s'installa et défit les bouton de son vêtement afin d'offrir le sein à son fils. Elle tenta de réprimer une grimace de douleur quand il lui pince le sein. Ses petites dent commençait à bien sortit et cela devenait douloureux d'autant que le garçonnet n'était toujours aussi avide.

Je me demande si ton père était aussi brutale que toi à ton âge dit-elle en caressa les cheveux du bébé.

Chulada reposa son dos contre de dossier de la chaise et massa doucement les doigts de son enfant pendant qu'il tétait. Lorsqu'il eu fini elle se leva et le changea. Elle l'installa dans un petit parc et s'occupa ensuite de sa fille. Assurément Esperanza était bien plus douce que son frère pour téter au sein de leur mère. Chulada observa sa fille qui ne se pressait pas comme à son habitude. Si adonis avait prit sans conteste les traits de son père Esperanza elle avait un je ne sais quoi de sa mère et des traits qui n'appartenaient pas à la famille de chulada. Cela venait du côté de Riebben sans le moindre doute. leurs enfants étaient très beaux mais Chulada aurait tellement voulu savoir a quoi pouvait ressembler les parents de son amour et sa famille. Savoir ce qui avait fait de lui l'homme qu'elle aimait tant par sa beauté biensûr mais sa gentillesse, sa douceur et toutes les qualités qu'il avait. Elle soupira conscient qu'elle ne pourrait surement jamais avoir les réponses à ces questions. Chulada changea sa fille puis prit comme elle put son fils également dans ses bras. L'exercice devenait douloureux pour son pauvre dos. Elle ajouta avant de sortir de la chambre aux enfants.

Et si on allait retrouver votre père au salon maintenant.